Bonjour les amis,
Finalement les jours passent vite même si avec les événements et la fatigue de vous écrire tous les jours commence de se faire sentir.
Aujourd’hui j’ai trouvé une magnifique vidéo qui donne à réfléchir c’est quoi amour, mal, froid, lumière. Voici le texte:
Professeur: Je vais vous démontrer que le dieu existe, alors il est aussi le mal. Est-ce que le dieu il a créé tout ce qui existe? Si le dieu a créé tout ce qui existe alors il a cree aussi le mal. Ce que veut dire que le dieu est mauvais.
Albert Einstein: Est ce que le froid existe?
Professeur: C’est quoi comme type de question? Bien sur qu’il existe le froid. Vous n’avez jamais eu froid?
Albert: En fait le professeur le froid n’existe pas. D’après les lois de la physique ce que nous considérons comme le froid est seulement l’absence de la chaleur.
Professeur est-ce que l’obscurité existe?
Professeur: Bien sur.
Albert: Non Professeur vous vous trompez, l’obscurité n’existe pas non plus c’est seulement l’absence de la lumière. On peut étudier la lumière par l‘obscurité. Le mal n’existe pas, c’est comme l’obscurité et le froid. Dieu n’a pas créé le mal, c’est seulement le résultat de ce qui se passe quand les hommes n’ont pas l’AMOUR de Dieu dans le coeur.
Suite à cette vidéo j’ai aussi déniché cet article d’une psychothérapeute, qui présente bien ce que dit Albert, il faut donner de l’amour à nos enfants de tout petits, car son absence se transformera en mal inguérissable. Et étant maman je vous ai déjà dit dans un autre de mes articles que nous manquons d’accompagnement pour gérer ce rôle de parent qui n’est vraiment pas inné. Il y en a qui arrivent bien, et il y en a qui se trompent sur toute la ligne, or il est déjà trop tard, le mal est fait pour ces enfants-là, et nous revienne au retour. Je suis également accord avec cet article que vous allez lire, des actions seraient de soutenir nous les mamans, dans nos rôles de donner plus d’amour à nos enfants. En attendant pour celles qui travaillent comme moi, nous passons si peu de temps avec nos enfants, que ce lien si fort pourtant de la naissance malheureusement devient fragile. L’amour et notre temps, dont ont autant besoin nos enfants, nous manquent aussi dans nos sociétés du XXI siècle. Semons de l’amour autour de nous, partageons, donnons et nous le recevrons aussi en retour.
“La seule urgence est d’aimer
Ebranlés –une fois encore- par l’horreur après les impactants attentats de Paris, nous nous demandons comment nous pouvons en finir avec cette haine qui dépasse les frontières. J’imagine qu’il n’y a pas de solutions si nous continuons à penser que nous avons besoin de plus de contrôle, d’une plus grande militarisation et de luttes implacables. Ce sera très difficile d’obtenir un résultat pacifique dans un futur immédiat si nous regardons seulement la fin de l’histoire et pensons que cette guerre sanguinaire contre des ennemis indétectables doit continuer.
Je pense plutôt le contraire. Nous sommes en train de confirmer qu’une poignée de jeunes désespérés –dans le but de se sentir vivants- sont capables de commettre des assassinats atroces. C’est à la fois si absurde et si réel que nous devrions observer comment nous avons laissé cette horreur germer. L’horreur s’organise pendant la petite enfance, alors que chaque enfant qui vient au monde aimant, tendre et avide de soins, n’est pas pris en compte. Lorsqu’un enfant n’est ni aimé, ni sécurisé, ni accueilli, ni caressé avec une infinie compassion. C’est là que réside le berceau de la haine. C’est à cet instant précis –un instant qui dure toute l’enfance- que l’enfant commence peu à peu à oublier son potentiel latent d’être aimant et que peu à peu il perd le sens de la vie. Quelques années plus tard, alors que l’adolescence affleure à peine, ressurgit de ses entrailles son authentique puissance vitale –désormais avec la force de la jeunesse. Se sachant sans boussole et sans rien à perdre, l’adolescent va aller vers l’extérieur et chercher par tous les moyens une compensation, un lieu d’appartenance au sein de n’importe quel groupe qui lui permette de canaliser la rancœur qu’il porte en lui depuis sa petite enfance. Ces groupes reniflent la désespérance latente du jeune, par conséquent, il leur est facile de le capter. Dans de nombreux cas, ils vont l’utiliser pour répandre la cruauté. Il ne s’agit pas d’aimer Allah ni aucun Dieu. Bien au contraire. Il s’agit d’expulser la haine et le ressentiment de n’avoir pas été aimé, en trouvant enfin –dans cet acte final- une reconnaissance à sa propre existence.
Chaque jeune converti en assassin ou en quelque autre menace pour la société, a été –il y a peu- un enfant désespéré réclamant de l’amour.
Que pourraient faire les Etats à un niveau collectif? Je vois deux niveaux d’action. L’action extérieure et à court terme serait de nous interroger sur les conséquences de notre ingérence auprès des peuples étrangers dans le but de nous approprier leurs ressources, très souvent sous couvert d’intentions supposément pacifiques. L’action interne –et peut-être à plus long terme- serait de soutenir chaque mère et chaque famille afin qu’elles puissent sécuriser, aimer et soutenir chaque enfant qui naît, sachant que durant ces années se joue non seulement le bien-être de cet individu, mais se forge également la paix de l’humanité entière.
Que pouvons-nous faire chacun à notre niveau? Aimer nos enfants. C’est l’apprentissage le plus urgent auquel chaque adulte qui souhaite vivre en paix doit faire face.
-Laura Gutman ~ Traduction Brigitte Rietzler (Temesira)
Laura Gutman est psychothérapeute familiale argentine et auteure de nombreux ouvrages. Partant des cas cliniques qu’elle accompagne depuis des décennies, elle n’a de cesse de remonter aux blessures originelles et aux expériences d’abandon, de manque d’amour, de désert émotionnel, de violences vécues pendant l’enfance, pour mettre en lumière les stratégies de survie qui sous-tendent nos comportements et l’organisation de nos vies affectives adultes. Afin de pouvoir démonter nos « personnages », changer et vivre -enfin- depuis notre Être essentiel. ”
Dépêchez vous d’AIMER des gens ils partent trop vite.
AIMEZ vos enfants, ils seront notre avenir!
Bonne journée avec l’amour les amis.
Beata